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dimanche 27 novembre 2022

Un art neuf

J'ai rattrapé mon retard, sur les cours/séminaires de Benoit Peeters à la chaire de création artistique au collège de france débutés le 27 octobre. C'est intéressant, on n'apprend pas forcément grand chose, mais ça remet les idées en place...
Très beau cette relation d'amitié qu'il a tissé avec François chuitène, un peu pénible cette systématisation des références à Chris Ware...


mais c'est pas facile de chopper les 2ème partie (chuis allé sur youtube je crois bien). Le QRN par Schuiten et La marque jaune de Bocquet retracent l'historique, l'intérêt général de l’œuvre, et particulier pour chacun d'entre eux.
Les lettres de noblesse de la BD, enfin.

dimanche 16 octobre 2022

L'auto-portrait du jour

Les auteurs se retrouvent face au bordel des Archives des Cités Obscures

Schuiten sur instagram

mardi 17 novembre 2020

Le FIBD communique

A 10h30, j'étais devant mon ordi en attente du film d'annonce du FIBD... Grosse souffrance...
Bon, on s'y retrouve fin janvier pour des inaugurations d'expo, des remises de prix, avec des jury incluant

portraits de Trapier

dimanche 28 août 2016

La BD est son jardin

Benoit Peeters est un formidable scénariste. Il est bien sûr indissociable de François Schuiten : ensemble ils ont réalisé de très beaux albums. Et c'est marrant, je ne suis plus du tout ce qu'ils font. Peut être à cause du dessin assez peu sensible de l'architecte.

Ayroles, Takahama et Bourhis

Si ces auteurs-ci les représentent ensemble, on le retrouve également dans Les cités obscures :

Schuiten, Boilet et Dayez

et dans une de ses collaborations avec Frederic Boilet, grand fabriquant de romans-photos.

dimanche 13 avril 2014

Tintin et les marchands du temple

C'est marrant, j'ai recensé récemment les ouvrages consacrés à Jacobs.
Les ouvrages consacrés à Hergé ou Tintin : c'est pire ! Moulinsart veille et autorise ceux qui sont bien bien respectueux, dans le dogme. C'est un vrai marché, avec des clients assurés, qui ne liront pas forcément le bouquin : on est là chez les fidèles collectionneurs.
Goddin vend bien sa malédiction de Rascar Capac, mais je crois bien qu'il s'agit d'une belle escroquerie. Et je ne sais pas pourquoi cette aventure est à la mode, mais Jean Loup de La Batelière sort prochainement 2 bouquins chez bédéstory sur les origines de ce diptyque.
On en est maintenant à un point où il est nécessaire (?) de faire un bouquin sur ces bouquins !

Au secours !!

vendredi 28 août 2009

L'ombre des hommes

Alors, tout d'abord, on dit pas Chuiten et piters. Les belges disent Scoïten et péters, donc on va faire comme eux. C'est pas qu'ils soient susceptibles, c'est plutôt qu'ils sont moqueurs.

Boilet : Demi-tour et Schuiten : L'ombre d'un homme

Je vais pas vous mettre l'image tirée des nouveaux moments clés de l'histoire de la BD d'Ayroles (vous zavez qu'à l'acheter)... mais sachez que les deux hommes se connaissent depuis leur tendre jeunesse.

Boucq, La dérisoire effervescence des comprimés p60

C'est dommage d'ailleurs que Les cités obscures aient supplantées Les terres creuses, que François Schuiten a réalisé avec son frère Luc. Carapaces et Zara sont de très beaux ouvrages... mais NogegoN est une prouesse narrative !
Le dessinateur collabore très activement au scénario. D'ailleurs, Peeters travaille toujours très activement avec ses collaborateurs dessinateurs.

Boucq : Un point c'est tout p69 et Geerts : Monsieur-je-sais-tout (Jojo #8 p39)

Geluck, Le chat #5 p46

Laudec et Cauvin : Cédric #14 p39, #18 p12, #16 p16

Benoit Peeters a 53 ans ce jour, si quelqu'un pouvait lui souhaiter...

les images en grand :

mercredi 31 décembre 2008

Spirou, le journal qui s'amuse à réfléchir

C'est les vacances, et c'est un moment où j'achète plus volontiers Spirou ou Tchô !, en prétextant de les offrir à mes enfants. Et puis, à force de lire de-ci de-là que Spirou n'est plus ce qu'il était (qu'a-t-il été ?), j'ai voulu m'en refaire un petit avis.

Spirou ressort avec intelligence Monsieur Archive, sous les traits d'Hugues Dayez. Et me semble carrément plus ouvert vers l'extérieur, grâce à "la galerie des illustres". D'ailleurs, cette histoire de Trondheim montre à quel point le journal n'a plus de frontière :

Où les auteurs, cherchant la salle de réunion "Spirou", atterrissent dans la réunion "Fluide glacial" (c'est l'effet Tinlot). Ils trouvent enfin la salle... repérable par sa quantité impressionnante de "vieux" messieurs... Va-t-on retrouver la période des insolents Yann et Conrad, qui se moquaient sans pitié de l'inactivité du journal...

Cette absence de frontière est peut-être une perte d'identité... Les liens entre Fluide et Spirou sont étranges... Mais l'identité de Spirou, on en reparlera quand Cauvin ne squattera plus le journal. Dans ce numéro, pas moins de 5 scénarii du vieillard, 17 pages sur 100...

Et il y a des interwiews, avec pas autant de w que ça. Et cette vision de l'édition de Yann, assez sarcastique, que j'aime bien.
Et des histoires épatantes (qui parle encore comme ça ?), sensibles, émouvantes... D'abord celle de Peeters, qui occupa la galerie des illustres il y a quelques temps, avant de se trouver bien dans ce journal accueillant...

J'ai toujours un peu de mal à comprendre ses choix à propos des lieux et des contextes de ses histoires... Il nous emmène très loin pour nous faire vivre une histoire tellement proche !! Mais le résultat est émouvant. Heureusement, les Cauvineries ont été placées en début de journal... on a eu le temps de se rincer les yeux, pour goûter pleinement ces contes...

Et puis Marzi, qui est toujours aussi drôle, tendre, émouvant. A mon avis, surfant sur la vague Persepolis, mais bien plus humain et juste...

Et c'est une joie de voir Savoia, sauvé de la pauvre SF de base à la Morvan !!

Vous ne connaissez pas Marzi ? Vous avez des enfants ? Vous avez un bon prétexte !

Et puis, bon, juste ces deux petites cases, où les petits héros se demandent s'ils sont des personnages de BD...

Et dans la petite histoire de TaDuc, un gentil clin d’œil à Robin (ces deux là sont inséparables !!!).