Eric Corbeyran a 60 ans.
autoportrait en stryge
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samedi 14 décembre 2024
samedi 14 décembre 2019
Les idées de Corby
Nous voila aujourdhui à Bordeaux, où il y a bien longtemps maintenant Christin s'est installé un peu pour y créer un institut du journalisme. Corbeyran y a débuté sa carrière de scénariste prolixe, ou prolifique (je sais jamais).
Pour rendre hommage à Valérian, il parle de Christin, et de lui surtout
Balez et Corbeyran in Pilote HS #Valérian
Pour rendre hommage à Valérian, il parle de Christin, et de lui surtout
Balez et Corbeyran in Pilote HS #Valérian
dimanche 14 décembre 2014
Boire ou écrire...
Corbeyran sort des tonnes de bouquins ! Trop ! Je me demande comment ses dessinateurs arrivent à vivre... qui sont tous sur le même créneau (le portefeuille des lecteurs n'est pas extensible).
Et de son atelier à l'angle du cours du Médoc, il nous presse des trucs sur le vin... et ça nous saoule un peu... non ? En tout cas, faut pas lui dire : il se vexe un peu, alors que bon, on ne peut pas ni tout lire ni tout aimer !
dédicace de Corbeyran
Pour moi, ses millésimes sont avec Balez, et son grand cru, c'est avec le balèze Guérineau.
Mais c'est le colloc de ce dernier, Alfred, qui le cligne :
Alfred dans La digue
Et de son atelier à l'angle du cours du Médoc, il nous presse des trucs sur le vin... et ça nous saoule un peu... non ? En tout cas, faut pas lui dire : il se vexe un peu, alors que bon, on ne peut pas ni tout lire ni tout aimer !
dédicace de Corbeyran
Pour moi, ses millésimes sont avec Balez, et son grand cru, c'est avec le balèze Guérineau.
Mais c'est le colloc de ce dernier, Alfred, qui le cligne :
Alfred dans La digue
mercredi 14 décembre 2011
Paroles de Corbeyran
Corbeyran est un scénariste hyper-productif. Il a créé moult séries, parce qu'il faut bien dire que y a que ça qui marche ("qui se vend" s'entend). J'avais bien accroché au Chant des Stryges... mais il faut bien admettre que la couleur est devenue horrible (ce qui se fait de pire en BD) et que le dessin de Guerineau sur le dernier est méconnaissable ! Ra j'aime plus du tout. Ces deux auteurs vivent à Bordeaux, et il m'arrive de les y croiser.
Bon, pour revenir à Corbeyran, je dirais que ce n'est pas du tout ma tasse de thé. En plus, je suis plutôt café... c'est dire... Mais quand même, je garde un excellent souvenir de ses deux long courrier d'avec Balez (ah si, et peut-être ses premiers Berlion).
Il est croqué ici par ses dessinateurs bordelais :
Moreno, Defali et Grun
Moreno et Alfred
Bon, pour revenir à Corbeyran, je dirais que ce n'est pas du tout ma tasse de thé. En plus, je suis plutôt café... c'est dire... Mais quand même, je garde un excellent souvenir de ses deux long courrier d'avec Balez (ah si, et peut-être ses premiers Berlion).
Il est croqué ici par ses dessinateurs bordelais :
Moreno, Defali et Grun
Moreno et Alfred
jeudi 27 janvier 2011
Flambant 9
Angoulême est la ville de la BD. A une heure de route, c'est Bordeaux, ville bourgeoise mais vivante, coincée mais rock. On y rencontre de nombreux auteurs de bandes dessinées, qui y ont posé leurs valises plus ou moins temporairement.
Ils s'y regroupent au sein de maison d'édition (Samuel Stento et Vincent Perriot à la table de La Cerise de Guillaume Trouillard), d'ateliers (près du marché des capucins, celui de Prudhomme, Dumontheuil, Pendanx, Dabitch, D'aviau, Mattiussi, Witko)...
L'atelier du jour est rené (?) de ses cendres. Il y a 3 ans, "Demain l'an 2000" a brulé ! Guérineau, Alfred, Lejonc, Latyk et Meunier ont déménagé et baptisé leur nouvel atelier "Flambant neuf".
Depuis, Latyk est parti à Londres et Alfred en Italie...
Il nous reste quelques clins :
Alfred dans le Pilote de l'été dernier (BD & ciné)
Alfred dessine les aventures de deux amateurs de cinéma et de boxe : Régis (Lejonc) et Henri (Meunier).
Dans une de ses premières bandes, il cligne Corbeyran et Guérineau, et leur série vedette. Plus tard, c'est Meunier qui s'affiche chez lui :
Alfred (La digue et Le désespoir du singe) et Lejonc (sur feu son site)
Ils s'y regroupent au sein de maison d'édition (Samuel Stento et Vincent Perriot à la table de La Cerise de Guillaume Trouillard), d'ateliers (près du marché des capucins, celui de Prudhomme, Dumontheuil, Pendanx, Dabitch, D'aviau, Mattiussi, Witko)...
L'atelier du jour est rené (?) de ses cendres. Il y a 3 ans, "Demain l'an 2000" a brulé ! Guérineau, Alfred, Lejonc, Latyk et Meunier ont déménagé et baptisé leur nouvel atelier "Flambant neuf".
Depuis, Latyk est parti à Londres et Alfred en Italie...
Il nous reste quelques clins :
Alfred dans le Pilote de l'été dernier (BD & ciné)
Alfred dessine les aventures de deux amateurs de cinéma et de boxe : Régis (Lejonc) et Henri (Meunier).
Dans une de ses premières bandes, il cligne Corbeyran et Guérineau, et leur série vedette. Plus tard, c'est Meunier qui s'affiche chez lui :
Alfred (La digue et Le désespoir du singe) et Lejonc (sur feu son site)
mardi 27 juillet 2010
Lire
Ça faisait un bout que je ne vous avais pas parlé de mes lectures. Après 2 aller-retour à la bibliothèque, j'ai ramené 12 bouquins.
Lorsque Gendrot a quitté Dupuis pour Futuro, il a entrainé avec lui les auteurs d'Aire libre. Ce qui tend à faire perdre son identité à la fois à cette belle collection classique, et au petit éditeur jusque là (enfin, initialement) assez pointu.
Pain d'alouette fait suite à L'aigle sans orteil de Lax. J'avais adoré cet album, bien que je ne sois absolument pas intéressé par le cyclisme (ou tout autre sport par ailleurs). Je ne l'ai pas acheté à sa sortie, parce que le dessin m'apparaissait très faible, en dessous de ce que savait faire Lax. Ça se confirme après lecture ! Et l'histoire est à la ramasse, le récit est brouillon, les dialogues à la traîne... Et j'ai bien peur que ça rejoigne ses dernières productions, que j'ai trouvé décevantes... Un auteur que je ne suivrai donc plus.
La bio de Cestac et Teulé de leur ami Schlingo est intéressante pour qui veut comprendre un peu le monde de la BD, son histoire autour de Charlie et Futuro. Et encore... Bon, je n'aime pas les Mickey de Cestac, et n'ai lu que très occasionnellement des machins de Schlingo : l'entrain pour cette lecture n'y est pas. Mais suivre les aventures qu'on imagine sublimées par ses amis auteurs (ce qui perd tout son intérêt) d'un alcoolique violent et dégueulasse... c'est une madeleine pour ses vieux potes, ça valait pas le coup de l'éditer.
Le Mattéo de Gibrat est une excellente surprise. Alors bien sûr, je trouve son dessin toujours extrêmement maladroit (symétrie des visages, proportion des personnages sur différents plans...) et l'histoire un peu déjà vue, y compris chez lui... Mais il y a une vraie émotion, une vraie humanité qui m'a fait rentrer dans le personnage. L'utilisation excessive d'images dans les dialogues ou les réflexions m'avait un peu gêné... et puis finalement, je m'y suis fait. J'ai vraiment aimé ce livre.
Une autre BD de Teulé, l'adaptation de son roman par Bertrand, m'a ravi. Le dessin de Bertrand peut laisser froid, mais c'est le récit qui prend toute sa force ici : suivre cet homme détruit par son amour, qui y croit même après l'avoir enterré... raconté de manière assez romantique par Teulé. Le Montespan est un anti-Schlingo.
Et puis pour se marrer, quelques BD poilantes...
Trondheim a perdu son talent de dialoguiste, c'est une chose sûre. Son coup de crayon s'est figé il y a dejà un paquet d'années, même si on avait cru à son renouveau avec le très beau L'île Bourbon. Top Ouf , mais aussi Boboland ou Pascal Brutal, n'ont pas réussi à me faire sourire une seule fois. Dupuy & Berberian, bobos par excellence, tombent dans les archi-clichés, et Sattouf dans la nullité à tous les étages. C'est à n'y rien comprendre : comment ce nanard de série B a pu obtenir le prix du meilleur album ? M'enfin, les grosses ficelles sont là ! Ces ptits jeunes qui veulent faire du Requin marteau ne valent pas un clou !
Ah mais par contre, de Gaulle à la plage est excellent. C'est l'humour Fluide glacial chez Poisson pilote, en retenu, pince sans rire, un peu british... Et Ferri mériterait d'être plus reconnu comme auteur complet (ses dessins sont vraiment chouette).
J'ai déjà eu l'occasion de parler d'Uchronie(s) de Corbeyran. En particulier du piège abjecte que sont ces couvertures, réalisées par le merveilleux Guérineau. Les dessinateurs de ces séries sont très largement en dessous de ça, en particulier Tibery, que ce serait trop long de développer, mais j'ai bien peur que ce soit la pire chose que j'ai vu en BD. Le principe du cycle (à part le fait que c'est la mode) est de raconter différentes histoires, qui comportent quelques points communs dans la forme, avec des évenements similaires (le meutre dans la rue) dans la même ville, mais sous trois conditions différentes, trois réalités de New-York. Corbeyran explique parfois trop looooonguement sa théorie d'antimatière qui permet les passages entre ces réalités. On n'y croit pas une seconde (m'enfin, le type pense qu'en s'injectant dans le sang un mélange de matière sombre et d'énergie noire, son corps va franchir ces passages ?!)... et l'utilisation abusive des prescients frôle le pillage de Minority Report. Le problème est surtout l'ordre de lecture (d'autant que les 3ème opus des 3 séries ne sont pas tous parus). Il faudrait lire tous les #1, puis tous les #2, tous les #3, et puis chaque série entière... enfin : faudrait y passer son temps plein. Et je suis finalement un lecteur en dilettante. Je n'ai plus le courage de ça.
Oserais-je dire que je me suis un peu ennuyé à la lecture de La voie du Rige ?
Et que Jour de grâce, même si N'Guessan m'a épaté, est peu lisible ?
Lorsque Gendrot a quitté Dupuis pour Futuro, il a entrainé avec lui les auteurs d'Aire libre. Ce qui tend à faire perdre son identité à la fois à cette belle collection classique, et au petit éditeur jusque là (enfin, initialement) assez pointu.
Pain d'alouette fait suite à L'aigle sans orteil de Lax. J'avais adoré cet album, bien que je ne sois absolument pas intéressé par le cyclisme (ou tout autre sport par ailleurs). Je ne l'ai pas acheté à sa sortie, parce que le dessin m'apparaissait très faible, en dessous de ce que savait faire Lax. Ça se confirme après lecture ! Et l'histoire est à la ramasse, le récit est brouillon, les dialogues à la traîne... Et j'ai bien peur que ça rejoigne ses dernières productions, que j'ai trouvé décevantes... Un auteur que je ne suivrai donc plus.
La bio de Cestac et Teulé de leur ami Schlingo est intéressante pour qui veut comprendre un peu le monde de la BD, son histoire autour de Charlie et Futuro. Et encore... Bon, je n'aime pas les Mickey de Cestac, et n'ai lu que très occasionnellement des machins de Schlingo : l'entrain pour cette lecture n'y est pas. Mais suivre les aventures qu'on imagine sublimées par ses amis auteurs (ce qui perd tout son intérêt) d'un alcoolique violent et dégueulasse... c'est une madeleine pour ses vieux potes, ça valait pas le coup de l'éditer.
Le Mattéo de Gibrat est une excellente surprise. Alors bien sûr, je trouve son dessin toujours extrêmement maladroit (symétrie des visages, proportion des personnages sur différents plans...) et l'histoire un peu déjà vue, y compris chez lui... Mais il y a une vraie émotion, une vraie humanité qui m'a fait rentrer dans le personnage. L'utilisation excessive d'images dans les dialogues ou les réflexions m'avait un peu gêné... et puis finalement, je m'y suis fait. J'ai vraiment aimé ce livre.
Une autre BD de Teulé, l'adaptation de son roman par Bertrand, m'a ravi. Le dessin de Bertrand peut laisser froid, mais c'est le récit qui prend toute sa force ici : suivre cet homme détruit par son amour, qui y croit même après l'avoir enterré... raconté de manière assez romantique par Teulé. Le Montespan est un anti-Schlingo.
Et puis pour se marrer, quelques BD poilantes...
Trondheim a perdu son talent de dialoguiste, c'est une chose sûre. Son coup de crayon s'est figé il y a dejà un paquet d'années, même si on avait cru à son renouveau avec le très beau L'île Bourbon. Top Ouf , mais aussi Boboland ou Pascal Brutal, n'ont pas réussi à me faire sourire une seule fois. Dupuy & Berberian, bobos par excellence, tombent dans les archi-clichés, et Sattouf dans la nullité à tous les étages. C'est à n'y rien comprendre : comment ce nanard de série B a pu obtenir le prix du meilleur album ? M'enfin, les grosses ficelles sont là ! Ces ptits jeunes qui veulent faire du Requin marteau ne valent pas un clou !
Ah mais par contre, de Gaulle à la plage est excellent. C'est l'humour Fluide glacial chez Poisson pilote, en retenu, pince sans rire, un peu british... Et Ferri mériterait d'être plus reconnu comme auteur complet (ses dessins sont vraiment chouette).
J'ai déjà eu l'occasion de parler d'Uchronie(s) de Corbeyran. En particulier du piège abjecte que sont ces couvertures, réalisées par le merveilleux Guérineau. Les dessinateurs de ces séries sont très largement en dessous de ça, en particulier Tibery, que ce serait trop long de développer, mais j'ai bien peur que ce soit la pire chose que j'ai vu en BD. Le principe du cycle (à part le fait que c'est la mode) est de raconter différentes histoires, qui comportent quelques points communs dans la forme, avec des évenements similaires (le meutre dans la rue) dans la même ville, mais sous trois conditions différentes, trois réalités de New-York. Corbeyran explique parfois trop looooonguement sa théorie d'antimatière qui permet les passages entre ces réalités. On n'y croit pas une seconde (m'enfin, le type pense qu'en s'injectant dans le sang un mélange de matière sombre et d'énergie noire, son corps va franchir ces passages ?!)... et l'utilisation abusive des prescients frôle le pillage de Minority Report. Le problème est surtout l'ordre de lecture (d'autant que les 3ème opus des 3 séries ne sont pas tous parus). Il faudrait lire tous les #1, puis tous les #2, tous les #3, et puis chaque série entière... enfin : faudrait y passer son temps plein. Et je suis finalement un lecteur en dilettante. Je n'ai plus le courage de ça.
Oserais-je dire que je me suis un peu ennuyé à la lecture de La voie du Rige ?
Et que Jour de grâce, même si N'Guessan m'a épaté, est peu lisible ?
mercredi 19 novembre 2008
Le chant de Corbeyran
La bibliographie de Corbeyran est énaurme.
Ses dessinateurs font des références à ses autres séries dans leurs albums. Le chant des stryges débute en 97, la digue parait en 98 :
Alfred et Corbeyran : La digue
Et le régulateur en 2002 :
Moreno et Corbeyran : Le régulateur #1 p31
Charlet enterre son scénariste dans le Maitre du jeu #1 (spin off du chant)
Falque, dans Le fond du monde #2, passe un avis de recherche pour Cerfeuil, le ptit lapin du Cadet des Soupetard... et une autre concernant la société Guérineau & cie. Dans le #3, c'est Corbeyran, au tableau.
Guérineau massacre les Moreno (et lui-même) dans le 7ème chant.
Le chant des Stryges est sa série sans doute la plus populaire, grâce au dessin de bonne facture de Guérineau.
Dont c'était hier l'anniversaire... pis si ça s'trouve, il était au cochon volant !
Ses dessinateurs font des références à ses autres séries dans leurs albums. Le chant des stryges débute en 97, la digue parait en 98 :
Alfred et Corbeyran : La digue
Et le régulateur en 2002 :
Moreno et Corbeyran : Le régulateur #1 p31
Charlet enterre son scénariste dans le Maitre du jeu #1 (spin off du chant)
Falque, dans Le fond du monde #2, passe un avis de recherche pour Cerfeuil, le ptit lapin du Cadet des Soupetard... et une autre concernant la société Guérineau & cie. Dans le #3, c'est Corbeyran, au tableau.
Guérineau massacre les Moreno (et lui-même) dans le 7ème chant.
Le chant des Stryges est sa série sans doute la plus populaire, grâce au dessin de bonne facture de Guérineau.
Dont c'était hier l'anniversaire... pis si ça s'trouve, il était au cochon volant !
vendredi 2 novembre 2007
Paroles
La série "Parole de..." permet à des dessinateurs d'illustrer des bouts de vie, des témoignages de destins bousculés, d'hommes simples face à un gouffre. Initiée par Corbeyran, les dessinateurs de ces ouvrages collectifs étaient d'abord ses déjà collaborateurs, amis.
Jadis en noir et blanc, de petit format, le livre a prit aujourdh'ui une autre dimension. Les dessinateurs peuvent expérimenter sur des récits courts, des techniques narratives qu'ils n'auraient pas tenté sur un plus long chemin. Finalement, ces ouvrages remplacent les feux-périodiques de BD, Pilote et compagnie...
Alfred, bordelais aussi, remplace Corbeyran, aidé de Chauvel à la direction de l'ouvrage. Les témoignages ont été adaptés par ces deux-ci et par LeGalli, qui compléte l'ouvrage par un petit dossier sur l'immigration en France. Je regrette que les pensées des immigrants soient teintées de "petit nègre". Ca met une distance entre eux et nous, lecteurs. Une pensée est une pensée, même une volonté de récit... Ce n'est pas à travers les mots d'une langue qu'on ne connait pas... Bon.
Alfred, bordelais aussi, remplace Corbeyran, aidé de Chauvel à la direction de l'ouvrage. Les témoignages ont été adaptés par ces deux-ci et par LeGalli, qui compléte l'ouvrage par un petit dossier sur l'immigration en France. Je regrette que les pensées des immigrants soient teintées de "petit nègre". Ca met une distance entre eux et nous, lecteurs. Une pensée est une pensée, même une volonté de récit... Ce n'est pas à travers les mots d'une langue qu'on ne connait pas... Bon.
Dans cet ouvrage, on suit donc des migrants, des étrangers en situation irrégulière, en situation anormale, parce que ce qui est normal, c'est d'ouvrir sa porte.
Une congolaise qui tente de quitter le Maroc, sans y parvenir. Un ivoirien perdu dans le désert marocain. En France enfin, une famille tchétchène sous la paperasse, une congolaise avec la prostitution pour seul horizon, un petit brésilien avec la ferme intention de se faire une place, une sénégalaise esclave d'une famille de sa famille, un jeune marocain dans la peur, une autre famille tchétchène trimballée par les flics, un vieux marocain militant...
Mattotti fait du Mattotti, en noir et blanc, souple et puissant, très sombre, sans yeux...
Gipi fait son Gipi, en aquarelle élégante, mais je ne sais pas pourquoi, je ne comprend rien à ce qu'il écrit. J'avais adoré ses 2 premiers albums, et acheté S. à sa sortie... toujours pas fini...
Peeters détruit les strips, sa mise en page est très Eisnerienne, puis tourmentée.
Place, je ne sais pas ce qu'il a fait précédemment ! Le trait est maladroit, trop jeune. Sa mise en page classique, son histoire très décevante, sauvée peut-être par sa dernière case...
Alfred essai de faire oublier son mauvais Pourquoi j'ai tué Pierre. Les métaphores allégoriques sont bien en place.
Brüno avec sa ligne extra claire ne nous montre aucun visage, tant l'être est nié dans l'esclavagisme sournois.
Kokor donne du souffle à son histoire, la rythme avec une scène dans un jardin public... On ne perçoit que peu la peur de cet homme, juste dans les fuites... C'est ... un peu... plan plan. Mais j'aime Kokor malgré tout.
L'histoire de Jouvray est drôle, son trait est magnifique, celui de la bombe, pas l'ordi du dernier décevant Lincoln (les 3 premiers sont excellents).
Pedrosa s'amuse, inove, joue avec son trait, et c'est beau.
C'est globalement beau. Plutôt bien fait.
Et puis sort en ce moment le 2ème tome des Paroles de poilus, en lien avec France inter et Radio France. C'est chez Soleil. Ils ont volé le concept de Delcourt. C'est honteux. Comme ils ont volé leurs premiers dessinateurs en soldant leurs BD dès parution. J'ai hésité à acheter le premier parce que Séverin (!!!!) y publie une histoire, et le deuxième parce que Rabaté s'y est embourbé (c'était dans son contrat pour les Petits ruisseaux ??).
Une congolaise qui tente de quitter le Maroc, sans y parvenir. Un ivoirien perdu dans le désert marocain. En France enfin, une famille tchétchène sous la paperasse, une congolaise avec la prostitution pour seul horizon, un petit brésilien avec la ferme intention de se faire une place, une sénégalaise esclave d'une famille de sa famille, un jeune marocain dans la peur, une autre famille tchétchène trimballée par les flics, un vieux marocain militant...
Mattotti fait du Mattotti, en noir et blanc, souple et puissant, très sombre, sans yeux...
Gipi fait son Gipi, en aquarelle élégante, mais je ne sais pas pourquoi, je ne comprend rien à ce qu'il écrit. J'avais adoré ses 2 premiers albums, et acheté S. à sa sortie... toujours pas fini...
Peeters détruit les strips, sa mise en page est très Eisnerienne, puis tourmentée.
Place, je ne sais pas ce qu'il a fait précédemment ! Le trait est maladroit, trop jeune. Sa mise en page classique, son histoire très décevante, sauvée peut-être par sa dernière case...
Alfred essai de faire oublier son mauvais Pourquoi j'ai tué Pierre. Les métaphores allégoriques sont bien en place.
Brüno avec sa ligne extra claire ne nous montre aucun visage, tant l'être est nié dans l'esclavagisme sournois.
Kokor donne du souffle à son histoire, la rythme avec une scène dans un jardin public... On ne perçoit que peu la peur de cet homme, juste dans les fuites... C'est ... un peu... plan plan. Mais j'aime Kokor malgré tout.
L'histoire de Jouvray est drôle, son trait est magnifique, celui de la bombe, pas l'ordi du dernier décevant Lincoln (les 3 premiers sont excellents).
Pedrosa s'amuse, inove, joue avec son trait, et c'est beau.
C'est globalement beau. Plutôt bien fait.
Et puis sort en ce moment le 2ème tome des Paroles de poilus, en lien avec France inter et Radio France. C'est chez Soleil. Ils ont volé le concept de Delcourt. C'est honteux. Comme ils ont volé leurs premiers dessinateurs en soldant leurs BD dès parution. J'ai hésité à acheter le premier parce que Séverin (!!!!) y publie une histoire, et le deuxième parce que Rabaté s'y est embourbé (c'était dans son contrat pour les Petits ruisseaux ??).
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