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dimanche 26 février 2023

Entrez dans la danse

Jean Teulé est né en Normandie il y a 70 ans.

Deauville in Circus HS #1184

samedi 6 avril 2019

Soirée à Bordeaux

C'est le début de l'escale du livre.
C'était bien de retrouver Jérôme d'Aviau au dessin... bon, ce soir il faisait bouger des marionnettes, pour un joli spectacle pour enfants.
Et puis c'était bien de retrouver Richard Guérineau, excellent dessinateur, pour une mise en scène du dernier roman de Jean Teulé.

La soirée s'est terminée à la voûte pour une série de concerts nocturnes, qui s'est finie en apothéose avec les Smogs & Tacos !

mardi 26 février 2013

Jean Teulé

Teulé a fait quelques BD... euh... il a collé des photos dans des cases... Il a obtenu le 1er prix de la critique pour Bloody Mary (d'après Vautrin), devenu prix Bloody Mary, remplacé par le prix de la critique décerné par l'acbd. On le retrouve très peu en BD (juste chez Luguy), mais c'est parce qu'il l'a déserté. Après 20 ans d'absence, il revient avec l'histoire de Charlie Schlingo :

Cestac et Teulé : Je voudrais me suicider...

Il poursuit un peu ensuite avec l'adaptation de ses romans (Le chouette Montespan et Le beau magasin des suicides par Olivier Ka).

samedi 22 septembre 2012

Alan, arc en ciel chez Tuvache

La vie est grise, il n'y a pas d'espoir. Nulle part, plus jamais. Maintenant, les gens se suicident comme ils vont au chagrin... et pour les y aider, la maison Tuvache est là pour leur fournir une corde, des poisons, le kit "apple" (le logo à la pomme croqué n'est pas en hommage à Alan Turing, mais est bien un cadeau empoisonné).
Le grain de sable, c'est le dernier rejeton de la famille, un gamin plein de joie... qui la communique inconsciemment au grand dame de ses parents... et qui décide de sauver le monde... en commençant par sa famille...

Collardey et Ka : Le magasin des suicides

C'est la seule touche de couleur du livre... le foulard qu'il offre à sa soeur dépressive l'illumine et la transforme...
Il change le monde... Graphiquement, on sent que la dessinatrice s'est amusée... c'est très beau (bon, la double page avec les citations à propos du suicide est largement inutile). Ka adapte la poésie de Teulé avec beaucoup de légèreté et de fluidité.
C'est ma mignonne petite libraire qui me l'a conseillé... en me déconseillant de lire le bouquin de Teulé dont il est adapté. Moi, je vous conseillerais juste de ne pas voir le film de Leconte qui sort prochainement... je n'ai vu que la bande annonce, mais en regard de la BD, elle ne vaut pas tripette.
De Domitille Collardey, je ne connais que sa participation à Chicou chicou. De Ka, je connais le duo qu'il fait avec Alfred, les spectacles qu'il donne régulièrement à Bordeaux... mais cette BD est la plus belle surprise que j'ai lu depuis longtemps.

mardi 27 juillet 2010

Lire

Ça faisait un bout que je ne vous avais pas parlé de mes lectures. Après 2 aller-retour à la bibliothèque, j'ai ramené 12 bouquins.
Lorsque Gendrot a quitté Dupuis pour Futuro, il a entrainé avec lui les auteurs d'Aire libre. Ce qui tend à faire perdre son identité à la fois à cette belle collection classique, et au petit éditeur jusque là (enfin, initialement) assez pointu.
Pain d'alouette fait suite à L'aigle sans orteil de Lax. J'avais adoré cet album, bien que je ne sois absolument pas intéressé par le cyclisme (ou tout autre sport par ailleurs). Je ne l'ai pas acheté à sa sortie, parce que le dessin m'apparaissait très faible, en dessous de ce que savait faire Lax. Ça se confirme après lecture ! Et l'histoire est à la ramasse, le récit est brouillon, les dialogues à la traîne... Et j'ai bien peur que ça rejoigne ses dernières productions, que j'ai trouvé décevantes... Un auteur que je ne suivrai donc plus.
La bio de Cestac et Teulé de leur ami Schlingo est intéressante pour qui veut comprendre un peu le monde de la BD, son histoire autour de Charlie et Futuro. Et encore... Bon, je n'aime pas les Mickey de Cestac, et n'ai lu que très occasionnellement des machins de Schlingo : l'entrain pour cette lecture n'y est pas. Mais suivre les aventures qu'on imagine sublimées par ses amis auteurs (ce qui perd tout son intérêt) d'un alcoolique violent et dégueulasse... c'est une madeleine pour ses vieux potes, ça valait pas le coup de l'éditer.

Le Mattéo de Gibrat est une excellente surprise. Alors bien sûr, je trouve son dessin toujours extrêmement maladroit (symétrie des visages, proportion des personnages sur différents plans...) et l'histoire un peu déjà vue, y compris chez lui... Mais il y a une vraie émotion, une vraie humanité qui m'a fait rentrer dans le personnage. L'utilisation excessive d'images dans les dialogues ou les réflexions m'avait un peu gêné... et puis finalement, je m'y suis fait. J'ai vraiment aimé ce livre.
Une autre BD de Teulé, l'adaptation de son roman par Bertrand, m'a ravi. Le dessin de Bertrand peut laisser froid, mais c'est le récit qui prend toute sa force ici : suivre cet homme détruit par son amour, qui y croit même après l'avoir enterré... raconté de manière assez romantique par Teulé. Le Montespan est un anti-Schlingo.

Et puis pour se marrer, quelques BD poilantes...
Trondheim a perdu son talent de dialoguiste, c'est une chose sûre. Son coup de crayon s'est figé il y a dejà un paquet d'années, même si on avait cru à son renouveau avec le très beau L'île BourbonTop Ouf , mais aussi Boboland ou Pascal Brutal, n'ont pas réussi à me faire sourire une seule fois. Dupuy & Berberian, bobos par excellence, tombent dans les archi-clichés, et Sattouf dans la nullité à tous les étages. C'est à n'y rien comprendre : comment ce nanard de série B a pu obtenir le prix du meilleur album ? M'enfin, les grosses ficelles sont là ! Ces ptits jeunes qui veulent faire du Requin marteau ne valent pas un clou !

Ah mais par contre, de Gaulle à la plage est excellent. C'est l'humour Fluide glacial chez Poisson pilote, en retenu, pince sans rire, un peu british... Et Ferri mériterait d'être plus reconnu comme auteur complet (ses dessins sont vraiment chouette).

J'ai déjà eu l'occasion de parler d'Uchronie(s) de Corbeyran. En particulier du piège abjecte que sont ces couvertures, réalisées par le merveilleux Guérineau. Les dessinateurs de ces séries sont très largement en dessous de ça, en particulier Tibery, que ce serait trop long de développer, mais j'ai bien peur que ce soit la pire chose que j'ai vu en BD. Le principe du cycle (à part le fait que c'est la mode) est de raconter différentes histoires, qui comportent quelques points communs dans la forme, avec des évenements similaires (le meutre dans la rue) dans la même ville, mais sous trois conditions différentes, trois réalités de New-York. Corbeyran explique parfois trop looooonguement sa théorie d'antimatière qui permet les passages entre ces réalités. On n'y croit pas une seconde (m'enfin, le type pense qu'en s'injectant dans le sang un mélange de matière sombre et d'énergie noire, son corps va franchir ces passages ?!)... et l'utilisation abusive des prescients frôle le pillage de Minority Report. Le problème est surtout l'ordre de lecture (d'autant que les 3ème opus des 3 séries ne sont pas tous parus). Il faudrait lire tous les #1, puis tous les #2, tous les #3, et puis chaque série entière... enfin : faudrait y passer son temps plein. Et je suis finalement un lecteur en dilettante. Je n'ai plus le courage de ça.

Oserais-je dire que je me suis un peu ennuyé à la lecture de La voie du Rige ?
Et que Jour de grâce, même si N'Guessan m'a épaté, est peu lisible ?