Mostrar mensagens com a etiqueta brigitte bardot. Mostrar todas as mensagens
Mostrar mensagens com a etiqueta brigitte bardot. Mostrar todas as mensagens

segunda-feira, 15 de abril de 2019

BB SHOW



Original released on LP Disc AZ LP STEC 41
(FRANCE, 1968)



In the mid-'60s, sex kitten Brigitte Bardot released a series of mildly popular pop records, the most interesting of which being her collaborations with Serge Gainsbourg. Early on in her singing pursuits, rock video-type films were generated for each of her songs. The tracks on this "Brigitte Bardot Show" serve as a soundtrack to her long forgotten television show, which she produced and which served as a stage for her to perform her hits. The album contains 15 songs, five of which are instrumentals. The vocal tracks range from gentle ballads to bizarre psychedelic romps, all with an over-the-top theatricality and sung with a humorous pop assault. For fans of hip obscure French pop there are a half dozen groovy go-go tracks like "Harley Davidson" and "Contact" while for those of us who have long been hopelessly in love with the lovely Bardot, there is the sultry and dreamy "Mister Sun". While there was never any expectation that she would be asked to perform arias at the Paris opera house, her recordings are very fun and certainly entertaining (Zac Johnson in AllMusic)


«Figurez-vous que les shows télévisés, je les faisais gratuitement. C'était mon cadeau aux téléspectateurs, je les prenais comme une récréation. Je trouvais ça rigolo. Il faut dire que j'emmerdais bien tout le monde: je ne venais que quand je voulais, je faisais ce que je voulais, puisque je n'avais pas de contrat. C'était très artisanal, en fait. Je n'avais pas d'habilleuse, pas de maquilleuse, pas tout ce fourbi-là. Tout ce que je porte dans les chansons est à moi. (...) Je n'étais pas une professionnelle. J'avais beau avoir répété plus ou moins avec Claude Bolling, j'envoyais tout promener de temps en temps. J'essayais de faire les choses le mieux possible mais je les prenais un peu à la rigolade - et lui pas du tout. Il me faisait recommencer des passages qui n'étaient pas dans le tempo et moi, ça m'emmerdait. J'aimais tout faire d'un coup» (Brigitte Bardot)

domingo, 5 de junho de 2016

LES PREMIÈRES CHANSONS de B.B.


Voici le tout premier 25 cm de Brigitte, paru en 1963 sur Philips (B 76569). Agée 28 ans, B.B. pose sur la pochette en collant noir et pull rose, sa chevelure blonde relevée en chignon. Elle est assise sur une jolie chaise sur fond vert. C’est très sobre et très suggestif en même temps. L’album s’ouvre sur un titre bourré de punch signé Gainsbourg: “L’Appareil A Sous”. Un délice de jeux de mots sur un twist effréné, chorus de guitare à l’appui. Lorsque l’on connait l’admiration sans borne de Gainsbourg pour B.B., c’est une déclaration à peine déguisée, chanson à double sens dont il se fera le spécialiste par la suite. Pour les morceuax de jazz, type “C’est Rigolo”, “Les Amis de la Musique” et “Everybody Loves My Baby” (standard des années 20 où l’on peut savourer son «accent» british) on sent l’influence de Claude Bolling. 


La superbe chanson, mondialement connue, “La Madrague”, est due à la plume de deux auteurs de talent qui composeront dorénavant quasiment tous les tubes de B.B.: Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois. Sachant combien Brigitte tient à son petit nid douillet, univers protégé, où l’on pourrait presque citer ici les vers de Baudelaire: «Ordre et beauté, luxe calme et volupté», les deux auteurs créent ce magnifique joyau qu’est “La Madrague”. B.B. sussurre plus qu’elle ne chante et les paroles charment tout autant qu’elles peuvent agacer: «Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés qui l’eut crû déplorent la perte de l’été qui depuis s’en est allé»; chanson sur mesure pour Brigitte qui éprouve toujours autant de mal à quitter cet endroit familier, ce cocon qui la rassure tant. Intéressant et remarquer “El Cuchipe” aux rythmes sud-américains nous dévoile une B.B. hispanisante, très à son aise. Elle est accompagnée pour la circonstance par le groupe Los Colombianos et par Narcisso Debourg et Pedro Serrano. De même, elle excelle dans la provocation dans “Invitango” avec des paroles coulées sur mesures pour elle: «Je vous invite à l’indécence de ce tango presque argentin où je ferai la connaissance de votre corps contre le mien».


Ce premier disque de B.B. est paru aux US en 1964 avec une autre pochette – un portrait de profil, cheveux retenus en chignons par un diadème. L’album, des plus luxueux, s’ouvre sur un livret contenant les paroles en anglais et en français. En prime, en pages centrales, comme dans le LP français, on découvre un poster de B.B. allanguie et très sexy, vêtue d’un pull violet et en fuseau noir, allongée sur une peau de panthère qui n’a rien de commun avec du synthétique! “L’Animal” au repos… aux aguets ou aux abois. Car comme le dit le texte, reprenant les propos de Simone De Beauvoir: «En amour elle est le chasseur comme elle peut être la proie. Le mâle est un objet pour elle et l’inverse est vrai aussi. B.B. représente ce que vous désirez. Son talent de chanteuse est reconnu. Un talent naturel qui la distingue, qui la démarque. Elle ne joue pas un rôle. Elle est.»

quarta-feira, 30 de novembro de 2005

BB 1970

Two different covers (french and brasilian) for the same EP:
- TU VEUX OU TU VEUX PAS (Carlos Imperial) 2:30
- MON LÉOPARD ET MOI (C. Level/D. Cowl) 2:38
- JOHN ET MICHAEL (F. Bernheim/Y. Rose) 2:54
- DEPUIS QUE TU M'AS QUITTÉE (G. Bontempelli) 2:34
Sous la férule de son voisin de Saint-Tropez (Eddie Barclay), Bardot frappe un premier grand coup en janvier 70 avec l'adaptation de l'espiègle "Não Vem Que Não Tem", un tube importé du Brésil, qui devient sous la plume grivoise de Pierre Cour l'aguicheur "Tu Veux Ou Tu Veux Pas". Proposition indécente... à laquelle personne ne cherche évidemment à résister. Ce sera le dernier vrai gros tube de BB chanteuse. Le Super 45 tours recèle bien d'autres surprises ici dévoilées, à commencer par l'incroyablement sulfureux "Mon Léopard Et Moi". Encore un titre d'inspiration brésillienne, plutôt agréablement troussé, signé Darry Cowl - qui invente au passage le verbe léoparder.
Dans un registre musical plus pop, telle une réplique tardive du tremblement de terre Sgt. Pepper, "John et Michael" aborde un sujet encore plus épineux que celui de Jules et Jim, puisqu'au lendemain de 68 on n'hésite plus à évoquer librement en chanson des histoires d'amour à quatre, dans toutes les combinaisons possibles. Plus sage et consensuel, le dernier titre "Depuis Que Tu M'as Quittée", vaut surtout pour les arrangements panoramiques de Hervé Roy, car dans le registre des peines de coeur mélancolico-lacrymales, BB est moins crédible que Françoise Hardy. (Christophe Conte)
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...